Un peu d’histoire

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Un peu d’histoire

     En 49 av J-C, la chance d’Arles (Arelate « située près des eaux ») survient quand la cité soutient Jules César lors de la guerre civile qui l’oppose à Pompée. Ainsi Marseille a pris position pour Pompée et Arles se  range au cotés de Jules César et lui donne 12 navires pour son armée (livrés en 30 jours) et faire le siège de la ville de Marseille. En récompense, César se montre reconnaissant envers Arles qui devient une colonie romaine (46 av J-C) avec droit de cité (les citoyens arlésiens sont des citoyens romains). 

     César fonde la VIe légion pour sa campagne en Gaule, et à l’issue de celle-ci, il renvoie la 6e légion en Italie et offre Arles comme colonie à ses vétérans.Auguste conserva, par la suite, la même attitude envers Arles et décida de faire d’Arles, une petite Rome pour montrer aux Gaulois le mode de vie romain

   Jules César avait établi un plan urbain monumental qui porte sur la création d’une enceinte fortifiée (castramétation constitué d’un plateau mise en défense par des circonvallations) (Castramétation : terme militaire antique désignant l’art de choisir l’emplacement des camps) (Circonvallation: réseaux de fortifications) C’est le début de la romanisation d’Arles.

     Arles devient une ville commerciale au 1er siècle A la fin du premier siècle, de nouveaux plans d’aménagement sont créés en raison du développement commercial et économique de la ville. Le tracé nord de la ville à été modifié en raison de la construction de l’amphithéâtre. Au 2ème siècle, Arles s’agrandit de plus en plus et notamment avec la construction du cirque romain. Pendant cette période, Arles bénéficie de la Pax Romana et devient un carrefour commercial qui apporte de la richesse à la ville. Certains Arlésiens s’enrichissent tant qu’ils font des carrières politiques à Rome.

     Quand Octave lève sa propre armée, la VIe se sépare en deux, la légion VI ferrata reste à Rome, et la légion VI victrix, suit Octave.

     Légion jumelle de la Legio VI Ferrata, elle est notable pour ses stationnements en Tarraconaise (Espagne) où elle participe aux guerres cantabres et en Bretagne (Angleterre) où elle participe à la construction des murs d’Hadrien et d’Antonin.

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